Noël à Londres avec Bliss ....
Voilà ce que je veux pour Noêl avec toi ....
Une idée vieille de vingt ans |
C'est en 1987, sur le tournage de L'Empire du soleil, son tout premier film où il avait un petit rôle, que Ben Stiller eut l'idée de ce qui allait devenir plus de vingt ans plus tard Tonnerre sous les Tropiques. Il explique : "L'idée du film est née en 1987. J'avais à cette époque un tout petit rôle dans L'Empire du soleil de Steven Spielberg, et tous mes amis acteurs tournaient des films sur la guerre du Vietnam : Platoon, Hamburger Hill, etc..., auxquels ils se préparaient en suivant pendant deux semaines un semblant de stage commando. En interview, ils ne manquaient jamais de souligner la "dureté" et "l'intensité" de cette expérience qui les avait rendus "solidaires" les uns des autres. Je trouvais leurs propos à mourir de rire car ces prétendus stages n'avaient évidemment qu'un très lointain rapport avec les expériences des soldats sur le terrain. Cette façon de se mettre en valeur m'amusait, mais je ne savais pas encore quel parti en tirer." |
Quand Hollywood dérape |
Avec Tonnerre sous les Tropiques, Ben Stiller explique s'être "laissé inspirer par quantité de vrais films de guerre." Mais surtout, l'acteur-scénariste-réalisateur-producteur s'est amusé à rire de l'industrie hollywoodienne, surtout quand celle-ci se met à déraper quelque peu. "J'ai voulu aussi montrer le fonctionnement d'une grosse machine hollywoodienne dans des situations extrêmes où tout dérape", raconte-t-il. "Aussi délirant soit-il, le film reste donc ancré dans une certaine réalité." Et l'acteur Steve Coogan de reprendre : "Tonnerre sous les Tropiques démarre comme une fresque guerrière avant de virer à la comédie. Le film se moque de lui-même, et Ben n'hésite pas à s'y tourner en dérision à travers le personnage de Tugg. Il nous montre les coulisses d'un tournage hollywoodien, ses aspects les moins glorieux, qui mettent à nu nos failles et notre fragilité. Je pense que le public appréciera ce point de vue décapant."
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Pour mon retour, un petit post ciné :
Leurs deux précédentes collaborations l'avaient laissé entendre, et The Curious Case of Benjamin Button le confirme : David Fincher aime jouer avec le corps de Brad Pitt. Après l'avoir laissé avec le bras en écharpe et l'arcade recousue (Seven), puis avec le visage tuméfié (Fight Club), le réalisateur de Zodiac fait maintenant rajeunir son acteur-fétiche, au fur et à mesure que le scénario de leurs retrouvailles progresse. Des retrouvailles plus qu'attendues, et qui se dévoilent enfin sur la toile. Forte de quelque plans somptueux, cette première bande-annonce permet de se familiariser un peu avec l'ambiance qui imprègnera cette histoire centrée sur la vie, la mort et l'amour, et où Brad Pitt donnera la réplique à Cate Blanchett (déjà à ses côtés dans Babel) et Tilda Swinton. En attendant la sortie en salles (toujours inconnue à l'heure actuelle), c'est sur le Net que ça se passe...
MAMA MIA
Devant bientôt voir le spectacle
et le film sortant en septembre, j’ai eu envie de faire ce post pour parler de
cet œuvre LEGENDARY.
LE SPECTACLE :
Etonnante histoire que celle de
ce spectacle créé à Londres le 6 avril 1999. A 2001 a la Suède
En 1982, le groupe se sépare. Si Anni-Frid tente une carrière en solo, Agnetha
se retirera de la vie publique. Benny Anderson et Björn Ulvaeus vont, eux, se
lancer dans une nouvelle aventure. Ils rencontrent le parolier Tim Rice qui
vient de mettre un terme à sa collaboration avec Andrew Lloyd Webber après un
désaccord lors de la préparation de Cats. L’auteur de Jesus Christ
Superstar et Evita propose aux deux musiciens de participer à la
conception d’un spectacle situé dans le milieu des échecs. Chess - c’est
le nom de cette comédie musicale - permettra à Anderson et Ulvaeus d’intégrer
le monde du théâtre musical anglais tout en signant deux tubes supplémentaires,
"I Know Him So Well" et "One Night In Bangkok". Le
spectacle rencontre un joli succès à Londres mais ne tient l’affiche que
quelques mois à Broadway. C’est dans leur pays d’origine que les deux
partenaires vont monter leur spectacle suivant. Kristina Fran Duvelama,
une épopée musicale racontant le destin d’une paysanne suédoise émigrée aux
Etats-Unis, reste, encore aujourd’hui, le plus gros succès pour une création
musicale en Suède.
C’est la productrice Judy Craymer, qui avait travaillé sur Chess qui va
avoir l’idée de créer une pièce de théâtre musical à partir des chansons les
plus célèbres de ABBA. La difficulté principale résidait dans l’écriture d’une
histoire suffisamment solide pour éviter au spectacle de devenir un simple
inventaire des tubes du groupe. C’est Catherine Johnson, une auteur de théâtre
plusieurs fois primée, qui signera le scénario de cette comédie musicale
co-produite par Craymer, Richard East et Björn Ulvaeus lui-même. L’action se
déroule sur une petite île grecque où Sophie, une jeune fille de 20 ans,
s’apprête à se marier. Sa mère, Donna, qui fut dans sa jeunesse la vedette d’un
trio musical, est à ses côtés. En revanche, son père est absent. Il se trouve
que Donna n’a jamais su véritablement qui était le père de Sophie. Celle-ci
fouille alors dans le journal intime de sa mère, y choisit trois anciens amants
susceptibles d’endosser cette paternité et les invite à la noce. S’ensuit alors
une série de péripéties qui conduiront Sophie et Donna à réfléchir sur leurs
choix de vie. Loin de toutes référence à ABBA, Johnson propose donc une
véritable comédie romantique contemporaine. A partie de cette trame, Johnson
choisira avec l’aide d’Anderson et Ulvaeus, les chansons les plus appropriées
pour chacun des personnages et chacune des situations. Au final, une vingtaine
de chansons, qui vont de classiques comme "Dancing Queen" ou
"The Winner Takes It All" à des compositions moins connues comme
"Slipping Through My Fingers" et "Our Last Summer"
constitueront la base de ce que Björn Ulvaeus appellera : "le musical que
nous avons écrit sans nous en rendre compte".
Phyllida Lloyd, connue pour son travail au National Theatre et dans le domaine
de l’opéra, assurera la mise en scène du spectacle. Mark Thompson (Art)
prendra en charge la réalisation de décors, Martin Kosh (Les Misérables),
la direction musicale et Anthony Van Laast (Jesus Christ Superstar
version télé), la chorégraphie. Pour la première au Prince Edward Theatre de
Londres, les rôles principaux seront tenus par l’ex-vedette de Evita
Siobhan Mc Carthy (Donna) et Lisa Stokke (Sophie). Le succès est immédiat et Mamma
Mia! se joue à guichets fermés pendant plusieurs années. Le spectacle est
toujours à l’affiche aujourd’hui, après avoir été transféré au Prince of Wales
Theatre. Le 18 octobre
LE FILM
Les raisons d’y croire :
Un casting de fous : Colin
Firth, Pierce Brosnan, Meryl Streep….
Une réalisatrice (Phyllida Loyd) qui n’a rien fait depuis
huit ans et encore ce n’était qu’un documentaire …Elle a donc du faire le plein
de bonnes idées. Mais bon elle a déjà dirigé la pièce à Londres et à New-York
donc il y a des chances que ça soit bon….
La bande son : il faut aimer ABBA car ce sont
leur plus grand succès. Meryl Streep reprend le standard "Mamma Mia
!" la chanson que l'on entend dans la bande-annonce.
Bande-annonce : Cliquez ici
Verdict : 10 septembre 2008 ( en
même temps que Mirrors … ça va faire
du bien pour la rentrée)
Le grand monsieur qui se cache derrière :
Il est né et a grandi dans la ville de New York puis s'inscrivit à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh. Après son diplôme, il commence à tourner, principalement des courts métrages et des publicités. Lui et ses amis fondent le société de production Image Ten Productions à la fin des années soixante et regroupent 10 000 $ pour produire ce qui deviendra l'un des films d'horreur les plus connus de tous les temps :la Nuitdes morts-vivants (1968). Écrit en collaboration avec John A. Russo, ce film deviendra culte les années suivantes.
Ses films suivants furent moins populaires : There's Always Vanilla (1971),la Nuitdes fous vivants (1973), Season of the Witch (1973) et Martin (1976). Bien que n'étant pas aussi acclamés que la Nuit des morts-vivants ou d'autres films plus récents, ceux-ci portent sa marque : un commentaire social sur fond (généralement) de terreur. Comme la plupart de ses films, ceux-ci furent tournés dans sa ville favorite, Pittsburgh, ou dans ses environs.
En 1978, Romero revint au film de zombies avec Dawn of the Dead (1978).
Sorti sous ce titre aux É.-U., il fut remonté par Dario Argento et sorti sous
le titre Zombie en Europe. Tourné avec un budget de 1,5 millions de dollars, le
film en rapporta 40 millions et Entertainment Weekly le choisit pour sa
liste des plus grands films cultes en 2003.
Romero continua ensuite sa saga des morts-vivants avec ce dernier petit bijou en date.